Un point de vue personnel... |
Matériel: | A moins de pratiquer le vol montagne très souvent et dans des endroits très difficiles
d'accès, il ne me semble pas qu'une voile montagne soit nécessaire.
Il vaut mieux utiliser votre voile habituelle que vous connaissez et maîtrisez bien
(si ce n'est pas le cas, voir les coordonnées de Christian Armary, il encadre de très bons stages...),
en particulier au décollage. Le gain de poids amené par une voile spéciale ne me paraît pas justifier l'investissement.
Par contre, j'utilise une sellette Sup'air randonneuse qui me donne toute satisfaction: légère,
simple, confortable, acceptant un secours ventral et un mouss-bag et en plus pas très chère.
C'est mon unique sellette. Seul défaut, le tissu n'est pas indestructible, on ne peut pas tout avoir
donc il faut apprendre à ne pas se vautrer n'importe où (voir remarque précédente...). La qualité du sac me semble fondamentale! Je porte plus facilement les 18 kg de ma Sigma 4 dans son sac Advance montagne que les 10 kg de ma vieille Nova Phonix et son sac à patates, y compris sur 1600 ou 1800 m de montée. Je précise que je n'ai pas d'actions chez Advance, je suis juste amoureux de ma Sygma. Ceci dit, s'ils veulent me faire un cadeau... |
Poids du sac : | Normal : | Spartiate : |
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Sygma 4 : | 7,2 kg | 7,2 kg |
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Sellette : | 1,6 kg | 1,6 kg |
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Sac montagne : | 1,4 kg | 1,4 kg |
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Petit matériel : casque, vario, GPS... |
0.9 kg | - |
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Fringues : | 1.5 kg | 0,5 kg |
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Secours : (souvent) |
3,5 kg | - |
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Mouss-bag : (rarement) |
0,9 kg | - |
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Total : | 17 kg | 10.7 kg |
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Bien sûr, on peut encore gratter du poids mais 11 kg, ça se porte bien, et un vol montagne avec une voile facile à décoller, perfo,
rapide,précise, vive, belle, c'est quand même le top . Donc, si vous trouvez que c'est trop lourd, investissez
dans cinq footing par semaine pendant 3 mois et ça ira mieux...(expérience vécue!) |
Premiers vols : | Allez y doucement, pas la peine de commencer par la face Nord du Marboré, n'est-ce pas Coucou ? Vous pouvez faire comme Pierre, monter à Capet à pied au petit matin et attendre la brise. Choisissez un vol ou vous poserez sur un terrain connu. | |
Décollage : | Evitez de perdre du temps (voile et sellette bien pliées, suspentes démêlées).
D'autre part, en montagne quand c'est bon, il ne faut pas attendre que ce soit meilleur ,
au risque de redescendre à pied. Je ne vous dis pas la haine... Donc, on ne traîne pas.
Ceci étant, je prend toujours le temps d'observer l'aérologie
et pour celà de monter au sommet même si le déco est en contrebas.
Au passage, une pente de neige pas trop raide est le déco idéal: préparation de la voile
facile, pas de racines ni de cailloux, il est même possible de partir avec du vent arrière (léger!). |
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Ca ne vole pas : | Et oui, ça arrive. Et c'est tant mieux, c'est dans l'ordre des choses et ça donne de la
valeur aux vols réussis. Personnellement environ une descente à pied tous les trois vols.
Souvenez vous qu'il vaut mieux être par terre et regretter de ne pas être en l'air que le contraire... |
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En l'air : | Surtout ne décollez pas sans être sûrs que tout est nickel donc prévol maniaque et temporisation.
Il n'y a rien de pire que ne pas exploiter une belle aérologie à cause d'un sketch dans le
suspentage (vécu). En vol,restez attentifs à tout ce qui vous entoure : les fumées, les feuilles
des arbres, la brume... Si vous vous rendez compte que vous n'atteindrez pas l'attero prévu, n'attendez pas
le dernier moment pour modifier le plan de vol et improviser une vache. En approche j'ai l'habitude de rester
dans le terrain, bien que ce ne soit pas orthodoxe. Il peut en effet arriver que la brise soit très forte dans les 50
derniers mètres et empêche d'avancer. |
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